Type: Scénographie d'exposition / Sujet : "De la Terre à l'Éther", monographie sur Brancusi, dans La Chapelle de l'oratoire du Musée d'arts de Nantes / Date : Mars 2024 / Contexte : Exercice scénographie d'exposition, DPEA scénographie S4 / Réalisation : Valentine Gensane / Intervenants : Jean-Marie Beslou (Directeur de la formation et Architecte/Scénographe) Sandrine Berger (Scénographe et Plasticienne), Raphael Lerays (Scénographe), Alain Lefoll (Muséographe et Concepteur sonore), Remy Jacquier (Artiste)
Photo maquette
Photo maquette
Photo maquette
Photo maquette
Photo Maquette - Test lumière et dispositions
Recherche évolution lumière de la mélodie des Colonnes sans fin
Tests compositions d'enchainements de l'évolution de la lumière
Plan volume et emplacement
Plan technique
Coupe volume et emplacement
Coupe technique
Partition de l'évolution de la lumière et du son selon la progression de l'exposition
Partition (suite) de l'évolution de la lumière et du son selon la progression de l'exposition
Rendu maquette - La mélodie des Colonnes sans fin
Image de rendu - Entrée dans l'exposition
Image de rendu - Le résonance du commencement du monde
Image de rendu - La cacophonie des volatiles
La lumière devient une partition révélant progressivement les sculptures de Brancusi, à l’image de son propre travail sur la lumière et la matière. Tel un écho à sa passion pour la musique et le mouvement, cette scénographie lumineuse et sonore met en scène ses œuvres, les dévoilant et les transformant au fil d’une symphonie sensible en perpétuelle évolution.
Ce qui m’a attirée dans le travail de Brancusi, c’est son intérêt marqué pour les jeux de lumière sur ses sculptures. Ils révèlent leur forme, leur silhouette, leur volume, mais également leur matière. Dans son atelier, il « ne cesse de traquer les jeux d’ombres et de lumière », une lumière en perpétuel mouvement qu’il capture à travers ses innombrables photographies. Une manière de prolonger la sculpture à travers l’image et la lumière. Une perception unique que j’aimerais faire ressentir aux visiteurs, leur donner à voir et à éprouver ce que Brancusi lui-même expérimentait.
Un autre point qui a relevé mon attention, au cours de mes recherches et échanges, c’est sa passion pour la musique. Brancusi, ne sachant pas lire les notes, allait jusqu’à inventer son propre langage musical dont il s’inspira pour ses sculptures, comme Le Coq ou encore La colonne sans fin. La musique tout comme ses sculptures, faisait vibrer son atelier.
Un autre point qui a relevé mon attention, au cours de mes recherches et échanges, c’est sa passion pour la musique. Brancusi, ne sachant pas lire les notes, allait jusqu’à inventer son propre langage musical dont il s’inspira pour ses sculptures, comme Le Coq ou encore La colonne sans fin. La musique tout comme ses sculptures, faisait vibrer son atelier.
La lumière, l’ombre, la matière, la photographie, le mouvement, la mise en scène ainsi que la musique sont des éléments auxquels je prête une attention particulière et que je souhaite révéler à travers la scénographie. Pour cela, je me suis orientée vers une scénographie « immatérielle », une scénographie
de lumière. Mon intention est d’amener le visiteur à découvrir les œuvres de Brancusi à travers celle-ci.
Le son se matérialise en lumière, et une symphonie lumineuse, une partition brancusienne, se forme et invite à une bal(l)ade. Le rythme de la lumière varie, dynamisant la visite tout en permettant de ressentir la matière, la forme, le volume et l’essence des sculptures. Celles-ci sont comme mises en scène, à l’image de ce que Brancusi faisait dans son atelier : dévoiler, cacher, révéler... Une manière aussi de faire ressentir ce mouvement constant, omniprésent dans son travail et dans son espace de création : « Rien n’est figé chez Brancusi ».
Le visiteur devient alors observateur, à l’instar de Brancusi lui-même : il est invité à contempler ses sculptures avec un regard sensible aux jeux de lumière qui s’y posent et une ambiance sonore rythmant l’espace.
de lumière. Mon intention est d’amener le visiteur à découvrir les œuvres de Brancusi à travers celle-ci.
Le son se matérialise en lumière, et une symphonie lumineuse, une partition brancusienne, se forme et invite à une bal(l)ade. Le rythme de la lumière varie, dynamisant la visite tout en permettant de ressentir la matière, la forme, le volume et l’essence des sculptures. Celles-ci sont comme mises en scène, à l’image de ce que Brancusi faisait dans son atelier : dévoiler, cacher, révéler... Une manière aussi de faire ressentir ce mouvement constant, omniprésent dans son travail et dans son espace de création : « Rien n’est figé chez Brancusi ».
Le visiteur devient alors observateur, à l’instar de Brancusi lui-même : il est invité à contempler ses sculptures avec un regard sensible aux jeux de lumière qui s’y posent et une ambiance sonore rythmant l’espace.
EXERCICE SCÉNOGRAPHIE D'EXPOSITION, DPEA SCÉNOGRAPHIE S4 - Mars 2025